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la vie n'est qu'une fiction dont nous sommes tous acteurs

10 novembre 2008

Chapitre 5 : parce qu'on vit comme on aime

Un jour quelqu’un me dit que l’on aime toujours les autres comme on vit . Cette personne avait raison et c’est pour ça que ma relation avec Isabelle peut se définir par un seul mot : chaotique .

J’étais complètement fou de cette fille ( et je le suis toujours même si je le cache ) et au début tout allé pour le mieux , je faisais des efforts pour être le plus présentable possible , j’étais apprécié de ses amis ,et elle des miens , et je commençai à comprendre ce qu’on peut ressentir lorsqu’on est heureux.

  Malheureusement , chassez le naturel , il revient au galop et le mien revient au triple galop si il est possible d’allé aussi vite . Ainsi je redeviens l’être paranoïaque , peu sur de lui et terrorisé par les autres que j’avais toujours été . J’aimai être avec Isabelle , j’aimai sa présence rassurante , j’aimai son odeur , j’aimai la sentir près de moi , mais pourtant quelque chose manquait .

Ce quelque chose c’était moi , je n’arrivai pas à croire que tout ceci était réel , que j’avais la chance de vivre avec un ange . Pourtant j’essayai tant bien que mal de me confectionnait des ailes pour pouvoir voler à coté d’elle , mais comme Icare à force de trop vouloir toucher le soleil , j’ai fini par brûler mes ailes .

C’est ainsi que je mis en place m’a campagne d’autodestruction et d’auto sabordage de ma relation avec Isabelle.

Je commençais , par les petites remarques , jouant le jeu de la méchanceté pour voir comment elle réagirait , malheureusement Isabelle était irréprochable et m’aimait bien plus que je ne le méritai .

Je décidai donc de passer à la vitesse supérieur , provoquant des disputes inutiles et sans fondement , me faisant détester de tous ses amis et de sa famille .

Cris , larmes , insultes , violence était le lot quotidien de notre relation , pourtant elle restait la , tel le capitaine refusant de laisser sombrer son radeau seul , revenant toujours plus puissante et avec toujours plus d’amour , tentant de me sauver envers et contre tous et devenant chaque jour un peu plus malheureuse qu’elle ne l’était auparavant .

  J’entraînais Isabelle avec moi vers le fond , et c’est un chose que je supportai encore moins que moi même . Je ne voulais plus de son amour car je pensais qu ‘il impliquait trop d’efforts, trop d’investissement que je n’étais apte à donner , je me trompais bien sur mais à l’époque c’est tout ce que je réussissais à voir : Isabelle m’aimait et moi je n’étais pas assez fort pour lui offrir tant d’amour en retour …

Je décidai d’être lâche jusqu’au bout et j’employé la pire des choses qu’on puisse faire dans un couple : le mensonge . Je lui décidai de lui écrire un lettre et voilà ce que je dis :

«   Isabelle , tu as été la chose la plus belle qui me soit arrivé , tu as été la pour moi et bien plus que je n’aurai plus l’imaginer . Tu m’as donné plus que n’importe qui et tu as nourri ma vie avec tant de force et d’amour que je n’ai plus rien à te donner . Tu as nourri notre couple avec toute ta personnalité et toute la force que tu avais , et maintenant c’est mon tour mais je n’ai rien à te donner en retour .

Je suis un enfoiré , un menteur et un tricheur , j’ai joué avec toi te faisant croire que je t’aimais , mais j’ai menti . Tout pour moi n’était que physique , tu faisais bien à mon bras et c’est tout ce qui m’importait .

Isabelle je ne t’aime pas et je ne t’ai jamais aimé , ne cherche plus à me revoir , recommence ta vie car tu vaux bien plus que ça , oublie moi comme moi je t’oublie en écrivant cette lettre , le passé est derrière moi maintenant et tu fais partie de celui ci.

Ne rend pas les choses plus dures et accepte ma décision , je te remercie encore pour tous les moments que j’ai passé avec toi . »

Je n’entendis plus jamais parlé d’Isabelle , mis à part quand ses amis vinrent me casser la gueule . Je ne cherchais pas à me défendre car je savais que le prix à payer était la .

Ainsi se finit ma relation avec Isabelle , et ainsi se finit l’éclaircie qui laissa de nouveau place à l’orage .

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10 novembre 2008

Chapitre 4 : Petites éclaircies dans un ciel d’orage ou comment on arrive à croire que la vie peut être intéressante

C’est lorsque l’on renonce définitivement à quelque chose qu’on finit toujours par l’obtenir .

C’est donc en toute logique qu’à mon entrée au lycée , après des déceptions amicales tellement désastreuses qu’elles avaient entraîné deux tentatives de suicide , une plainte pour coups et blessures , 3 ans de thérapie sans aucune avancée et un renvoie temporaire du collège pour avoir cassé le nez d’un de camarade de classe , que je devais rencontrer les gens qui en plus d’être mes amis , deviendraient ma seconde famille.

  Je ne m’étalerai pas sur ces personnes , je dirai juste qu’elles m’ont supporté , qu’elles me supportent encore , qu’après un tant de jaugeage commun , elles ont fini par réussir à ouvrir la carapace que je m’étais forgé , ou plutôt l’ont explosée à coup de masse et ont fini par faire ressortir la personne que j’étais et qui étais caché si profondément qu’à sa sortie ses yeux furent ébloui par la lumière et qu’elle due s’adapter à sa nouvelle liberté . Ces personnes je n’ai rien d’autre à leur dire que merci , merci d’avoir été la et d’avoir tenté de me sauver , de me faire voir leur vision de la vie et de l’humanité , même si j’ai été trop lâche pour le voir et faire l’effort de venir vers eux .

  A 18 ans , sans grande ambition sexuelle , ne sachant toujours pas ce que l’on ressent lorsque l’on aime quelqu’un , je décidé de ne plus chercher de partenaires sexuelles . Je dis partenaires sexuelles car c’est tout ce que je cherchai à l’époque , une relation stable n’étant pas envisageable dans l’étroitesse de ma pensée et de plus , ce que cherche un jeune de 18 ans pubère , boutonneux et obsédé , lorsqu’il entame une relation ce n’est que le sexe et rien d’autre .

  Cette décision mûrement réfléchi avait été acceptée par les différentes parties de mon être après de longs débats . Mon sexe avait défendu son point de vue , expliquant qu’il ne se voyait pas passer sa vie marié à ma main gauche , et qu’il été né explorateur et qu’il fallait donc qu’il découvre des territoires encore inconnus , qui était connus sous le nom de vagin , bouche , seins ou encore anus ( bien que plus rare , ce territoire intéressait fortement le sexe , si bien que les autres pensaient qu’il avait une part d’homosexualité en lui… ).

Mon cerveau répondit que de trop penser au sexe , le pénis bloquait ses récepteurs à d’autres sujets importants tels que la littérature , la musique ou la politique . Le cinéma n’étant pas inclus dans son discours car il existait le cinéma pornographique , dont le sexe était très friand.

Mon cœur fermait sa gueule , trop occupé à recoller les morceaux  de son être , tellement explosé qu’il en devenait le plus dur des puzzles , et de plus tout le monde dans le corps se foutait de l’avis du cœur , trop sentimental et romantique pour que son avis puisse être jugé crédible.

C’est donc par l’intervention de mon âme que le débat fut clos. Le discours de celle ci fut bref et se traduit par cette phrase «  En plus d’être bête , notre hot est obèse et très moche , je vous demande alors qui pourrait bien vouloir de lui ?? »

Ainsi vu prise la décision que ma vie amoureuse et sentimentale devrait s’éteindre avant même de s’être allumée .

Il est vrai qu’au XXIème siècle ,pour la population féminine autant que pour les hommes , la beauté et la minceur étaient deux facteurs plus que déterminant.

On pouvait encore s’en sortir si on avait que l’un des deux défauts , mais si la loterie de la vie vous offrait les deux , alors vous étiez plus que foutu .

Malheureusement les êtes comme moi étaient programmés pour n’être que les bons amis , les confidents ou les mecs qu’on manipule . Ainsi la phase que j’entendis le plus lors de ma phase de rébellion contre mon corps fut «  je préfère qu’on reste amis » , phrase honteuse et sans âme que l’on vous sort pour vous indiqué que bien que vous soyez intéressant et gentil et que vos qualités font de vous quelqu’un d’exceptionnel dont on aime la compagnie , il est bien entendu hors de question de mettre en jeux sa réputation en s’affichant amoureusement avec quelqu’un comme vous .

  Etre gros et moche , ça signifiait être amoureusement invisible , faire partie des meubles , au final n’être rien.

  La seule exception c’était d’être riche , mais là encore , je n’avais pas les bonnes cartes . Je n’étais même pas pauvre , ce qui aurait pu être un facteur de pitié intéressant ,j’étais juste dans la moyenne. Ni trop riche , ni trop pauvre , ni trop beau , ni trop moche , ni obèse , ni mince , j’étais catalogué dans la moyenne , et même les filles dans la moyenne ne s’intéressaient pas à moi , car il faut savoir qu’une fille moyenne peut se taper un canon à partir du moment ou elle baise et ou elle accepte d’être cataloguée dans la catégorie des salopes.

  J’étais un homme moyen la était mon drame.

Et puis vint Isabelle… On parle toujours du coup de foudre sans pouvoir expliquer en quoi il consiste, moi je peux vous le définir clairement , et vous dire exactement ce que j’ai ressenti en la voyant pour la première fois : je me suis senti minable. C’est ça le coup de foutre se sentir tellement minable face à la beauté incarné , comme si un ange était face à vous et vous faisait prendre conscience de votre simple condition d’être humain .

  J’ai rencontré Isabelle à la fête post-BAC de mon meilleur ami Thomas, soit quelques mois après ma décision « définitive ».

Quand je parle de Thomas , je dis toujours qu’on s’est bien trouvé . Thomas est mon meilleur ami et tellement plus en fait .
Il est celui qui accepte mes faiblesses pour en faire des forces . Thomas est la face opposée de l’aimant que je suis .
La ou il est beau , sympathique , sportif et intelligent , je suis moche , antisocial , gros et solitaire . Effectivement , on peut dire qu’on s’est bien trouvé.

  J’ai vu Isabelle en sortant des toilettes et juste avant de tomber dans les pommes , je l’ai vu comme une apparition irréelle et j’ai longtemps cru qu’elle l’était.

En l’espace de quelques secondes , Isabelle était devenue l’obsession de ma vie .

Mon cœur était devenu roi , se réveillant enfin et balayant toutes les certitudes et décisions des autres. Isabelle venait de planter son drapeau sur le royaume de mon cœur ,signe non ostentatoire de sa toute puissance.

Isabelle , à ce moment tu as pris possession de mon cœur , de mon être et de ma vie , je les déposes à tes pieds comme des offrandes dérisoires pour te prouver mon amour.
Voilà ce que j’aurai du dire , au lieu de ça j’ai vomi sur ces chaussures et me suis écroulé .

Il faut savoir qu’à cette époque , j’étais ce qu’on appelle un alcoolique fini , je buvais plus que de raison et ma réputation faisait que tout le monde savait qu’à chaque soirée ou je serai , je finirai soit en larmes , pleurant sur mon pauvre sort sans intérêt , soit la gueule dans la cuvette vomissant mes tripes en même temps que l’alcool que je m’étais ingurgité. Il fut un temps ou j’étais comme ça…

  Quand je me suis réveillé ,le jour était déjà debout depuis longtemps , et j’avais la plus terrible des gueules de bois , me promettant comme d’habitude de ne plus jamais toucher à l’alcool.

J’ai cru un moment que je rêvais , Isabelle était assise la dans l’angle exact par lequel la lumière entrait dans la pièce ce qui créait autour d’elle un halo de lumière , prouvant s’il il fallait encore le prouver qu’Isabelle était un ange.

A ce moment , elle se leva et disparue par la porte , prouvant ainsi qu’elle n’avait pas oublié les événements de la nuit précédente .

Pourtant , quelques secondes plus tard , elle revint vers moi avec une bouteille d’eau et un tube d’aspirine , montrant ainsi que mon état pitoyable était visible autant sur mes habits couverts de vomi que sur ma gueule de déterré .

Les premières paroles qu’elle m’adressa furent «  tu me dois une paire de chaussure » , sa voix était douce et mélodieuse ,aussi belle qu’elle pouvait l’être dans mes rêves les plus fous et aussi inespérée qu’un rayon de soleil dans le ciel du Pas de Calais .

Encore sous l’effet de l’alcool je lui répondis «  je te dois avant tout des excuses , et pour le reste je t’offrirai tout ce que tu veux car je t’aime et que tes yeux m’ont transpercé , que ta voix bercera ma vie à tout jamais et que ton visage sera gravé en moi pour l’éternité . Tu as pris possession de mon cœur et je serais tien à tout jamais. »

Elle sourit d’un coup , je m’attentais à une raillerie et ce que j’entendis me fit croire que je rêvais encore car elle me dit :  «  Je crois que c’est la plus belle chose qu’on ne m’ait jamais dite, je t’embrasserai bien sur le champ mais tu transpires l’alcool et tu pues le vomi . J’attendrai donc que tu te laves »

Ainsi débuta ma relation avec Isabelle .

4 novembre 2008

Chapitre 3 : le misogyne féministe

Ma carapace agissait sur moi comme un miroir déformant , faisant ressortir de moi l’inverse de ce que j’étais réellement.

C’est ainsi qu’en plus de devenir un amoureux de l’espèce humaine ( ironie du sort , on aime toujours ceux qui ne nous aimeront jamais ) je devenais misogyne et machiste .

Or il n’y a sur terre aucun homme plus féministe que moi , à croire qu’au départ j’étais né avec les deux sexes et qu’on a décidé de recoudre mon vagin et de me dire «  tu seras un homme mon fils ! ».

Qu’on se le dise , la femme a gagné la guerre des sexes depuis bien longtemps et l’homme , au sens masculin du terme , est tellement stupide qu’il ne s’en rend pas compte.

La plus grande force de la femme est de laissé faire croire à l’homme qu’il est le numéro un et qu’il détient les clés du pouvoir .

Je serai toujours admiratif de la fourberie et de l’intelligence dont les femmes font preuve.

L’homme au contraire de la femme , utilise pour penser à 90% son entre-jambe ( comprenait l’homme pense avec sa queue et ses couilles , et il pense surtout à comment en faire une bonne utilisation ), il est donc bien plus facilement manipulable.

Quand on dit que  derrière chaque homme de pouvoir il y a une femme ,ce n’est pas une parole en l’air mais simplement une vérité générale :  il suffit de voir Carla Bruni derrière Nicolas S , Sarkozy , par ailleurs si on le mettait lui derrière sa femme , on ne pourrait pas le voir …

C’est donc ainsi que se développait en moi la plus grande admiration et le plus grand respect de la femme .

Ce sentiment grandissant impliquait dans mes paroles et mes actes une misogynie et un machisme de plus en plus prononcés. Non pas que mes actes soient calculés ou me fassent plaisir , mais me défouler sur les femmes et les mépriser étaient la seule réaction qu’il me restait , puisque celle ci me désarmaient complètement , me mettait littéralement à nue et pouvaient lire en moi comme dans un livre ouvert , ce qui était plutôt gênant pour quelqu’un qui ne voulait pas qu’on voit ce qu’il pense , afin de ne pas avoir à en pâtir .

Cette bipolarité atteignait son paroxysme lorsque je tentais de dire à une fille que je l’aimai ( ce que j’ai réussi à faire depuis non sans mal ) et que pour cela je l’humiliai publiquement et la faisait pleurer , ce qui m’est encore arrivé ensuite mais par pure réflexe de méchanceté afin d’éviter le « retour de bâton ».

Etant sous développé émotionnellement , je passais donc toute ma scolarité lycéenne seul dans mon coin observant au loin les « je » qui deviennent « nous » et inversement , et je préférais fermer ma gueule plutôt que de me prendre une baffe que ce soit au sens propre ou au figuré.

3 novembre 2008

Chapitre 2 : A l'époque ou tout ce que l'on est est déterminé

“I Have No Idea What I Am Talking About

I’m Trapped In This Body And Can’t Get Out”
Radiohead-Bodysnatchers

Je n’ai pas eu d’enfance malheureuse .

J’ai été entouré par des parents aimant qui m’offraient tout ce qui était possible pour se construire et pour être heureux , mais sans pour autant comprendre le mal-être qui commençait déjà à me ronger dès mon plus jeune âge.

Je ne jette pas la pierre à mes parents , je sais qu’ils m’ont toujours aimé plus qu’il n’est possible de l’imaginer , je n’ai simplement jamais réussi à leur parler , mes parents étaient comme un mur face à moi , je n’ai jamais cherché à le franchir mais plutôt à le fracasser , cherchant le conflit en permanence pour qu’ils s’aperçoivent que j’allais mal , sans avoir à leur dire car mettre des mots sur ses maux c’est les accepter , et je n’ai jamais réussi à le faire , ou  alors simplement je n’ai jamais fait confiance à mes parents , comme je n’ai jamais réussi à faire confiance à personne au final .

A l’école primaire , j’essayai tant bien que mal de m’intégrer , sans faire de vagues essayant simplement d’être « comme les autres » …
On dit que les enfants sont très cruels entre eux mais c’est totalement faux , l’être humain est cruel à tout âge de son existence , c’est dans sa nature , mais c’est à l’adolescence que celui si atteint l’apogée de sa cruauté.

On peut comparer les adolescents à une meute de loups , et dès qu’ils en repèrent un plus faible que les autres , ils se jettent dessus . Malheureusement pour moi j’étais celui la .

Je marque ici une pose dans ma narration afin  de faire une mise au point , je ne cherche aucunement à travers mes mots à faire du misérabilisme , de toute façon ceux qui lisent ça me connaissent assez pour savoir que ce que je dis est en partie la réalité , déformée c’est certains à travers le miroir de mes yeux , mais revenons en à cette histoire de cruauté , puisqu’elle explique en partie ce que je suis devenu et ce qui m’a entraîné dans cette spirale d’autodestruction qui atteint aujourd’hui son sommet .

On ne commence jamais une œuvre de destruction , on ne fait que poursuivre par soit même ce qui a été commencé et créé par les autres. Et je dois dire que le ciment qu’ils m’ont fourni était  d’excellente qualité.

Les surnoms de base à mon égard étaient gros porc , jambonneau , bouboule … mais aussi des mots un peu plus dur qui bizarrement venaient des adultes.

Erreur de la nature , Taré, Cinglé , ces mots là on est pas prêt à les entendre quand on a 12 ou 13 ans .

La première étape de l’autodestruction est de s’enfermer sur soi même , et je dois dire que cette étape je l’ai réussi avec brio , en à peine 1 an je suis passé du jeune homme brillant et sympathique à un désaxé solitaire à tendances suicidaires .

La première  tentative de suicide , on l’a fait pas vraiment pour mourir , c’est juste pour « marquer le coup » , montrer qu’on a atteint un pallier dans la douleur qui fait qu’on en arrive à des extrémités assez dures , montrer aux autres à quel point on a mal , essayer de lancer un cri de détresse qu’on arrive pas à hurler avec les mots , alors on se fait du mal , on se mutile , on devient violent plus avec soi même qu’avec les autres , on s’enferme , on se cache et au final on en arrive à  avoir envie de mourir .

Cette étape à été un échec sanglant , plutôt que de voir que j’avais besoin d’eux , de leur présence , de leur soutient , de leur aide , ou de leur amour , les adultes m’entourant ont pris ça pour un caprice , et on décidait de fermer les yeux .
Après tout je l’avais bien cherché , vous connaissez Pierre et le Loup ? Et bien je suis Pierre et mon mal être est le Loup , et à force de le crier , plus personne ne l’écoute .

Ma dernière année de collège a été instructive pour la formation de ma personnalité . Après trois ans passé dans un endroit comme celui la , qu’on peut qualifier de prison , de fosse à merde , ou de regroupement de déchets ambulants , c’est comme vous voulez , tous ses qualificatifs sont exacts , enfin bref après ces trois années , ma réputation n’était plus à faire que ça soit chez les professeurs ou les élèves de mon age . Instable , dépressif , dangereux , violent , solitaire voir même inadapté socialement , voilà les mots qui ressortaient lorsqu’on parlait de moi .
Si on ajoute à cela un carnet de santé gentiment remplit par un médecin scolaire dont le seul but était de me faire interner , œuvre poursuivi par l’infirmière de mon lycée , carnet que je traînerai comme un boulet jusqu’à la fin de ma vie , et une conseillère principale d’éducation qui m’en voulait quasiment autant que le médecin scolaire , on peut dire que le tableau était plus que complet .

C’est à cette époque que ma personnalité s’est affirmée : En effet je n’aurais pas besoin des autres pour vivre , sauf de ceux qui auraient quelque chose à m’apporter .

J’ai appris que montrer sa véritable personnalité aux gens qui nous entourent équivalait à tendre le fouet pour se faire battre , ouvrir une plaie supplémentaire dans mon âme à travers laquelle on s’engouffrerait facilement pour me faire du mal .

A cette époque , je me forgeai donc une carapace protectrice de petit gros , rigolo et sympathique que je garderai pour ainsi dire , jusqu'à la fin de ma vie .
A ce moment elle n’était pas encore assez épaisse et laissait encore beaucoup ressortir ma véritable personnalité cachée derrière elle .
Mais c’était un début assez satisfaisant

C’est aussi à cette époque que je commença à m’intéresser à celles qui causeraient ma perte : les femmes .

2 novembre 2008

Chapitre I : Quand le mur des rèves s'effrite

« C’est peur être pour s’amuser

qu’il t’a libéré . Il te suit , il t’observe.

il joue avec toi et il se moque de toi ,

comme d’une souris qui perd la tête

à vouloir se venger du chat . »

                                                                                                                                                                        OldBoy

  Je suis né en 1987 , comme des milliers d'autres personnes. Je n'ai aucun souvenir de ma petite enfance , mis à part ce qu'on a à me raconter . Tout ce qu'il m'en reste c'est un personnage de Mickey en cowboy , relique d'une époque où l'innocence était encore de mise.

J'ai brulé toutes les photos de moi , je hais mon image au point de ne plus sortir de chez moi . En regardant ces photographies , j'ai remarqué que j'ai perdu le sourire sur mes lèvres et la lueur dans mes yeux vers l'âge de 7 ou 8 ans . C'est ainsi à cet age que se brisent mes rèves et s'éteind mon innocence . On m'a dit que jeune j'étais un enfant très sage , que je ne pleurai jamais étant bébé et que je ne faisais rien , peut-être déja enfant j'avais compris que la lutte serait inutile , que les plans du destin pour moi étaient déja tracé et que tout ce qu'il me reste à faire c'était de subir ça , et d'essayé d'en souffrir le moins possible , vivre dans le calme et la tranquilité c'était peut etre ça mon esperéance de vie.

Revenons à ma vie avant mes 8 ans .J'ai toujours eu beaucoup de rèves . Vivre dans les nuages était mon but ultime comme Dieu le créateur ( d'ailleurs à cette heure ci je doit être près de lui , à moins que le destin se soit encore joué de moi , je n'en sais rien ... ) , vivre au dessus de tous , et pouvoir ressentir cette sensation de liberté totale , être libre comme l'air , n'être qu'une molécule parmis tant d'autre . Au final , vivre tout simplement .

Je n'ai jamais cru en Dieu , et lui a décidé de me le faire payer , comme quoi au final Dieu peut être la bonté et l'amour , mais il peut aussi être la haine et la violence , vous broyer entre ses mains et laisser les miettes s'éparpiller et disparaitre , les regarder s'envoler dans le vent comme le sable ...

Lorsque j'ai appris que vivre dans les nuages était impossible , je n'ai pas baissé les bras . Si je ne pouvais être un nuage ou une molécule d'air , alors je serai un oiseau , et si je ne pouvais être un oiseau alors je piloterai un gros avion en métal , en gros à l'époque je rêvais de devenir commandant de bord . Pilote d'avion était la réponse ultime à tous mes rèves d'enfant . Etre de libre de visiter le monde , le parcourir , le survoler et en être une partie , l'aimer comme on aime un humain et communier avec lui de la plus belle des façons , partager sa vision et le vivre ...

Malheuresement la vengeance du seigneur est implacable et il brisa mes rèves aussi facilement qu'un enfant écrase une fourmi ou un vers de terre , par pur plaisir de cruauté et comme le dirait un enfant pour s'excuser d'une bétise " je voulais juste voir ce que ça fait".

Mais comment a t'il fait me direz vous ? C'est bien simple , il s'est attaqué à ce qu'il y a de plus important pour un pilote , et pour toute personne d'ailleurs : il s'est attaqué à mes yeux . Strabisme , astigamtisme et myopie , il n'a pas fait les choses à moitié et porter des lunettes en plus d'être une souffrance dans ma jeunesse , la cruauté des enfants à ce sujet n'est plus à démontrer , à ruiner mes rèves aussi facilement qu'on souffle sur un chateau de carte.

C'est ainsi qu'à ma rentrée à la "grande école" aussi appelée école primaire , Dieu , qui s'était pour l'occassion incarné dans le corps de mon professeur de français et de ma mère ( Dieu est en chacun de nous , nous le savons tous...) m'appris la nouvelle et mis fin à la première partie de sa vengeance divine d'une simple phrase " Mais enfin XXX( je ne dirai pas mon nom ) , tu portes des lunettes , jamais tu ne pourras devenir pilote d'avion". Un immense frisson me parcourut et je fondis en larmes sans raison.

On dit que l'innoncence brille dans les yeux des enfants , ce qu'on ne dit pas c'est qu'elle s'enfuit aussi par les yeux , à  travers les larmes . Passer à l'age adulte , c'est passer du rève aux désillusion , ainsi à 8 ans je devenais ce qu'on peut appeler un adulte précosse .

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2 novembre 2008

Introduction

Laissez moi vous introduire à mon monde. Je n'ai que 20 ans mais je sens déja que la fin est proche.
C'est un sentiment étrange que ce décallage total avec le monde qui nous entoure ; on vit , on parle , on mange , on rit ... et pourtant on ne se sent pas chez soi.
Comme si on habitait dans la maison de son voisin . Erreur d'époque je suppose .

Le plus étrange dans tout ça , c'est que je ne suis même pas malheureux, je suis l'incarnation parfaite du mort vivant dans le sens le plus pur du terme . Je vis mais tout ce que je suis est mort . Je ne ressens rien , je ne me suis jamais approché de près ou de loin d'une sensation de bonheur.
Tout ce que je fais est mécanique , dans la logique la plus simple de rester en vie.

Je ne mrésenterai pas , il n'y a aucun interet à savoir qui je suis pour comprendre ce que je ressens et ce qui m'habite. Ici commence la fin , la fin de ma vie. C'est surement les dernières lignes que j'écris , une sorte de testament pour que les gens qui m'aiment ( si ils existent ) puissent me comprendre à travers les mots que je n'ai jamais pu leur dire.

L'expression des sentiments est une chose que je ne comprend pas et que je n'ai jamais pu appréhender. Les mots se cognent dans ma tête comme voulant tous sortir à la fois , comme si chacun avait plus d'importance que celui qui précède et moins que ceux qui le suivent .

Ce que je livre ici ce sont les clés pour les coffres de mon coeur , un plan pour le labyrinthe de mon âme. Tout ne peut etre expliqué , et ne le sera probablement jamais .

Mais au moins , j'aurai essayé ....                                                             

27 octobre 2008

Everything Ends/ Slipknot

You are wrong,fucked,and overrated
I think I'm gonna be sick and it's your fault
This is the end of EVERYTHING
You are the end of EVERYTHING
I haven't slept since I woke up
And found my whole life was a lie,motherfucker
This is the end of EVERYTHING
You are the end of EVERYTHING

Shallow skin,I can paint with pain
I mark the trails on my arms with your disdain
Everyday it's the same - I LOVE YOU HATE
But I guess I don't care anymore..
Fix my problems with the blade
While my eyes turn from blue to gray
God,the worst thing happened to me today
But I guess I don't care anymore

You are wrong,fucked,and overrated
I think I'm gonna be sick and it's your fault
This is the end of EVERYTHING
You are the end of EVERYTHING
I haven't slept since I woke up
And found my whole life was a lie,motherfucker
This is the end of EVERYTHING
You are the end of EVERYTHING

My flaws are the only thing left that's pure
Can't really live, can't really endure
Everything I see reminds me of her
God I wish I didn't care anymore
The more I touch,the less I fell
I'm lying to myself that it's not real
Why is everybody making such a big fucking deal ?
I'm never gonna care anymore

What the hell am I doing ?
Is there anyone left in my life ?
What the fuck was I thinking ?
Anybody want to tell me I'm fine ?
Where the hell am I going?
Do I even need s reason to hide ?
I am only betrayed
I am only conditioned to die

27 octobre 2008

Le TGV ça me fait chier ... cette phrase est à

Le TGV ça me fait chier ... cette phrase est à prendre au sens propre comme au figuré ... en effet depuis 2 ans j'ai appris à detester prendre le TGV , c'est gros porc suant à coté de vous et qui puent de la gueule , ces mamies qui vous chient une pendule parceque vous écoutez la musique trop forte , ou encore ces controlleurs qui vous regardent toujours avec un air de suspission ... ouais je deteste ça en fait , j'crois que c'est l'une des choses que j'deteste le plus avec l'espèce humaine. Et le pire c'est que les TGV me fait réellement chier , c'est systématique à chaque fois que j'entre dans un TGV c'est comme si mon système digestif tournait 100000 fois plus vite et la BAM une pure envie de chier me prend , et attention pas la petite chiasse non le truc mastoc qui vous explose l'estomac ... et le pire dans tout ça ? le PQ des TGV !!! une véritable horreur , le truc qui vous arrache la peau du cul et vous file des brulures pendant 15 jours .

Ouais définitivement , le TGV ça me fait chier

26 octobre 2008

Wild World / Cat Stevens

Now that I've lost everything to you
You say you wanna start something new
And it's breakin' my heart you're leavin'
Baby, I'm grievin'
But if you wanna leave, take good care
I hope you have a lot of nice things to wear
But then a lot of nice things turn bad out there

Oh, baby, baby, it's a wild world
It's hard to get by just upon a smile
Oh, baby, baby, it's a wild world
I'll always remember you like a child, girl

You know I've seen a lot of what the world can do
And it's breakin' my heart in two
Because I never wanna see you a sad girl
Don't be a bad girl
But if you wanna leave, take good care
I hope you make a lot of nice friends out there
But just remember there's a lot of bad and beware

Chorus

Baby, I love you
But if you wanna leave, take good care
I hope you make a lot of nice friends out there
But just remember there's a lot of bad and beware

Chorus

26 octobre 2008

qui peut se vanter de vivre la solitude du roi ?

qui peut se vanter de vivre la solitude du roi ? vivre entouré , et pourtant se sentir seul dans son coeur et dans ses entrailles , sentir chaque jour la solitude qui vous ronge un peu plus et ressere son emprise sur vous ... ceux qui ne connaissent pas cette sensation sont les personnes les plus chanceuses du monde car moi cette sensation me tue un peu plus chaque jour

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la vie n'est qu'une fiction dont nous sommes tous acteurs
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